Mes premiers contacts avec la cuisine vietnamienne ont été, comme pour plusieurs étudiants fauchés habitants à Montreal, la fameuse grosse soupe au poulet pas chère du quartier chinois. Qui aurait cru que 10 ans plus tard je tomberais en amour avec un faiseur de grosse soupe, qui, par ailleurs, a tout du cliché du vietnamien typique : prof d’informatique ultra brillant, pianiste classique et cuisinier hors-pair. Tout ce qu’il fait est bien fait et il excelle dans à peu près tout ce qu’il touche; je dis à peu près mais je cherche encore ce qu’il ne réussit pas à faire … Pour la fille compétitive que je suis, j’ai dû m’avouer vaincue dans bien des domaines, notamment en cuisine où j’ai boudé les chaudrons au début de notre relation parce que je trouvais qu’il était meilleur que moi, même pour faire mes propres recettes ! Mais avec le temps, la compétition c’est transformée en complicité et j’ai repris graduellement confiance en mes moyens, juste qu’au jour où j’ai cuisiné pour la première fois avec “THE” belle-mère vietnamienne……… on s’en reparle 😧
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