Avoir du temps, peut être vraiment très bénéfique quand on l’utilise pour se faire du bien. Ces dernières semaines, j’ai investi vraiment beaucoup de temps à ne pas me mettre en action mais plutôt à me mettre en mode réflexion.
Notre dilemme à Alex et à moi a toujours été celui de partir ou de s’installer. Comme bien des gens, nous avons tous les deux un grand besoin de changement, de mouvement, de découvertes … mais … nous avons aussi un côté casanier, nous sommes bien chez nous dans notre petite routine à regarder les chars passer sur la 133 tout en écorniflant chez le voisin (Alex tient à ce que je précise qu’il ne fait pas ça).
De rêver à un lointain ailleurs, c’est ce que nous avons fait pendant très longtemps, choisir des destinations sur la carte, puis, se dire qu’avec cet argent-là on pourrait rénover la maison, s’installer mieux, se gâter, pour finalement hésiter à rénover parce que, changer la toiture, ç’est quand même le prix d’un voyage en Asie …
D’être à la maison en permanence me fait encore plus réaliser que j’adore ma vie, que j’aime mon chez moi à la campagne, mon quotidien rempli de « vietnaquoi ». Je peux sentir l’Asie dans ma maison quand mon chum prépare un bouillon de soupe tonkinoise et quand nos mains se collent l’une contre l’autre.
Je peux aussi vivre mon Quebec, à Saint-Ours, parmi les John Deere, la bière aux tomates et les discussions de température. Je me considère comme très chanceuse.
Cela ne m’empêche toutefois pas d’avoir envie de partir à l’aventure avec mes mini-bouteilles de shampooing et ma ceinture à passeport bien serrée autour de la taille.
J’ai donc voulu réfléchir à comment ne pas avoir à faire de choix entre partir ou rester et j’ai réalisé que le plus important pour moi n’était pas l’aventure en elle-même, mais bien avec qui j’allais la vivre, qu’elle soit ici ou ailleurs.
C’est au moment précis où j’allais encore manger, que notre mini-maison sur roues, située dans l’angle-mort de mon frigo, m’est apparue comme étant « Le Projet » dont nous avions besoin. Elle devait au départ être mise en location mais, pourquoi ne pas en profiter pour voyager autrement, de façon plus responsable et à moindre coût. Partir à l’aventure en vivant notre Québec à fond la caisse tout en amenant l’Asie avec nous.
Alex a dit que j’avais trop de temps et que les moments de réflexion, ce n’était pas toujours bon dans mon cas, car ça exigeait inévitablement son implication intense et rapide … mais il a dit oui (pas tout de suite, tout de suite de même mais, il a dit oui). 😬
Il reste « simplement » à la rénover 🤪 et pour ça vous aurez la chance de nous encourager à distance.
Merci de nous suivre dans nos aventures, votre soutien nous rassure dans nos folies ;). Qui sait, peut-être que cette aventure nous mènera jusqu’à chez vous ?
– Amélie 🥢
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